En développement
Intention générale
La collectionneuse de fuite raconte la fin d’une usine, qui est incarnée par Rosa. Ce film est une ode aux forces contradictoires, en permanentes mutations, qui nous habitent et habitent le monde qui nous fait et que nous faisons. Au travers d’hallucinations auditives, d’apparitions accoustico-verbales (chantées par les ouvriers de l’usine) qui annoncent la fin de l’usine, tout le film débat alors du fait qu’il faille ou non accepter d’être mortel.
Synopsis
C’est l’histoire d’une usine qui parle au travers de Rosa. Rosa crée un débat qui concerne la condition de toute chose à disparaître ou non. Dans un premier temps, Rosa aimerait échapper à cette condition forcée, pour enfin l’accepter afin de convoquer la potentialité d’un renouveau plus juste.
Avec la participation de Normandie Images – Création images différentes et du CNC – DICRéAM
Synopsis
Au commencement il y a un corpus inédit d’une trentaine d’heures de rushs d’un film que nous sommes en train de tourner et de monter, Nous disons révolution.
Nous disons révolution (version mutante) sera une version de ce film en mutation constante, une expérience corps et de l’esprit, une oeuvre plastique & sensorielle inédite et renouvelée à chaque instant grâce à une stèle de montage manipulable et composée de câbles munis de prises jack que l’on pourra brancher pour activer des décisions de montage.
Ces entrées désigneront des mots clés et seront déployées sous forme de constellations, elles permettront ainsi la connexion de suites d’idées sommaires pouvant déclencher des récits ainsi qu’un traitement du temps (étalonnage, voix-off, musique…), le tout pouvant faire ainsi évoluer la forme visuelle et auditive tout aussi bien que la narration.
Le résultat sera un film projeté sur un grand écran face aux spectateurs, à la fois salle de cinéma et salle de création, sa durée n’aura pas de limites, la durée est habituellement l’une des limites du cinéma, ici la durée sera celle du temps de l’exposition ou du regard des visiteurs.trices / connecteurs.trices.
L’oeuvre sera donc une machine activée par des co-réalisateurs, par les câblages qu’ils réalisent pour programmer des séquences. Ils créeront ainsi de nouveaux appels d’airs dans le labyrinthe des images et des sons qui habitent les possibles de la stèle de montage. Manifestant en quelque sorte la volonté d’un nouvel art filmique mis en mouvement par eux.
Nous disons révolution (version mutante) sera une oeuvre engagée protéiforme qui se renouvèlera à chaque instant, repoussant et ouvrant des propres frontières ainsi que celles du cinéma.
En coproduction avec le Centre Pompidou, avec le soutien du Cnap image/ mouvement. Avec la participation d’Arte La Lucarne.
Comme tous les films peut-être, Nous disons révolution, se déplace vers le futur. Un futur, dont le cinéma peut capter les intensités, les vibrations.
Et qui inspire l’art filmique à devenir un enjeu politique majeur.
Un documentaire d’anticipation et de science-fiction.
Qui tentera d’accueillir ce qui doit naître mais n’est pas encore là.
Qui filmera et enregistrera des présences potentielles, mais non encore avérées.
Des présences anticipantes.
Que nous sera-t-il donné à voir et à entendre ?
Des rushes inédits que nous avons commencé à tourner et continuerons à tourner dans le désir de célébrer le visible, le vivant, de relier les continents, les amitiés, d’improviser du cinéma dans les rues de Sao Paulo, de Barcelone, dans une cave de la Cité des 3000 à Séville, à Brazzaville, dans les galaxies humaines et animales de Benares, dans les falaises de Fecamp et un bunker dominant la mer, face à l’Angleterre, alors que la lumière devenue folle et ses habitants, ont perdu la notion du temps.
Mais encore ?
Des cérémonies filmiques, des danses, des chants, des corps portant des masques, portant la grâce en eux, des épiphanies. Une chasse à l’homme où les chiens parlent et nos cerveaux tentent de reconstituer le baiser d’une prostituée. Et puis le temps pourra s’ouvrir sur des forêts, des forêts très anciennes peuplées d’animaux sauvages, des errances nocturnes, des gens qui s’aiment et ne cessent de prolonger la nuit, poétiquement, des lettres échangées, des mots de passe, le duende, un psuchodrame familial bourgeois fortement hanté et hautement contaminé par l’histoire de la colonisation.
Des rushs trans en ce sens qu’ils traversent les frontières du document, du documentaire, de la fiction, des langues et des continents, du politique et de la poésie
Des images et des sons dont la sensibilité résonnera parfaitement en écho avec des fragments d’Un Appartement sur Uranus de Paul B. Preciado.
Films produits
Synopsis
Sun Surface est mis en scène à Ordos, une ville dans la région de la Mongolie intérieure en Chine et allie le matériel documentaire au récit de science-fiction. La ville d’Ordos a été construite depuis 2001 avec la découverte de grandes réserves de gaz et de charbon. Devant accueillir, 1 million d’habitants, la ville a été construite en un temps record. Cependant, elle est souvent qualifiée de « ville fantôme » puisqu’elle est habitée qu’en petite partie.
Prenant cela comme point de départ tout en considérant l’ascension mondiale de la Chine, le film interroge les questions de croissance, d’énergie, d’économie et de fictions du progrès techno-scientifique ainsi que ses dimensions esthétiques et sociopolitiques à l’époque de la crise climatique.
En référence à Georges Bataille et en prenant comme métaphore son concept du « Potlatch avec le Soleil », qu’il développe dans son livre La Parte Maudite, Sun Surface organise des discours de théorie critique, de fiction et de spéculation, de production d’images numériques et de documentaire matériau autour de l’image du soleil. Le film est structuré à travers différents fils narratifs, se concentrant sur diverses géographies ainsi que sur des stratégies esthétiques et cinématographiques. En voici deux exemples :
Les images de film 16mm tournées autour et dans la ville de Dunhuang, située sur l’ancienne route de la soie montrent des paysages d’explorateurs et des structures géologiques qui se sont développés au cours des milliers d’années. Peu à peu, des traces d’interférences humaines deviennent visibles jusqu’à ce qu’un gigantesque parc solaire qui a été érigé au milieu du désert soit mis au point.
Le fil narratif d’Ordos suit un groupe de scientifiques, explorant un phénomène étrange dans un futur indéfini : d’étranges transferts d’énergie et de matière se produisent entre la surface du soleil et celle de la Terre. Des ruptures spontanée et imprévisibles dans lesquelles la surface du soleil apparaît sur terre, brûlant tout sur son passage, vont avoir lieu. Comme un écran numérique cassé, la terre a commencé à se craqueler.
Le film suit les personnages à travers des lieux réels d’Ordos et de ses environs – autrement dépourvus de personnes, ils sont actifs, fictifs et cartographies à travers le mouvement et les actions des interprètes.
Synopsis
Si les artistes veulent éprouver la prophétie que l’art a le pouvoir de lier les mondes entre eux pour faire monde, alors ils doivent d’abord faire ré-atterrir leur monde sur Terre.
Trois artistes plasticiens ont la vision de Sainte Rita, la sainte des causes perdues, dans un vernissage. Nos trois protagonistes que rien ne lie en dehors de leur statut d’artiste se retrouvent maintenant unis. Ce lien extraordinaire les poussera à vouloir s’émanciper de leur monde, le monde de l’art (le marché de l’art, les institutions artistiques, l’histoire de l’art et les critiques artistiques). Ainsi, s’enclenchera, pour eux, une quête qui débutera tout d’abord par un geste simple : celui de quitter le continent en partant sur les îles de Lérins (Cannes). Là-bas, à l’image des pèlerins du XIIIème siècle qui allaient chercher le miracle sur ces mêmes îles, ils partiront à la recherche d’une pratique artistique renouvelée. En traversant la déchirure de l’histoire de l’art moderne avec l’histoire post-moderne, les tautologies des pensées critiques, les temporalités singulières des institutions et les alternatives infernales d’un marché en roue libre, les trois artistes vivront des épreuves qui leur permettront de se libérer, de renouveler leur pratique et de s’apaiser en redevenant terriens.
Sélectionné en compétition officielle au FID 2019
Co-produit par : Le CNC – DICRéAM, L’espace Croisé – Centre d’art contemporain, Pictanovo (fonds Emergence), DRAC Hauts-de-France, Association Hidden Mother.
Attack the Sun est un projet de film croisant deux axes d’écriture, l’une classique : celle du scénario pré-établi, et une autre générée par une intelligence artificielle venant perturber l’écriture première.
Synopsis
Steven Moran a vingt cinq ans, il vit à Los Angeles, Californie. Il passe tous ses jours et ses nuits seul, se filmant, conduisant sa bagnole. À travers l’œil artificiel de son smartphone, il essaie d’atteindre cet obsédant soleil californien, et toutes ces jolies filles qu’il ne peut toucher. Il veut pourfendre les souvenirs qui l’encombrent, les fantômes de son passé. Il doit faire face à toutes ces pensées déroutantes qui lui viennent en tête. Son esprit est obscur. Et tout cela n’a juste aucun sens. Ou bien est-ce le contraire ? Et puis Elle, est-elle avec lui ou avec eux ? Et qu’est-ce que James pense de tout ça ?
Durée : 63 minutes
Diffusé lors de la biennale de Vienne (« Vienna Biennale for change », Autriche) 2019
Coproduit par le CAC de Brettigny, ORFIII (chaîne de télévision autrichienne).
Synopsis
Dans un avenir proche une intelligence artificielle nommée Aurore sert d’aide médicale dans les maisons de retraite. Elle cohabite avec d’autres start-up qui ont décidé de faire du bonheur des êtres humains, une priorité. Un beau jour, suite à une panne de courant, elle décide de découvrir le monde.
Synopsis
Un film-rêve sur l’enfance, et plus précisément sur un jeu de l’enfance qui se cristallise dans l’esprit de l’auteur, et le hante au point d’en devenir une obsession. Et si toute cela revivait encore pour quelques instants.
Sélectionné en compétition officielle au festival Cinéma du Réel 2019
Avec le soutien du Prix Audi talent, et de l’Association Hidden Mother.
Synopsis : Pay-Less Monument est une progression dans le New Jersey. On y croise des musées, des sites de recherches militaro-scientifiques abandonnés, d’étranges carrières de pierres fluorescentes… La succession de ces décors tisse le portrait de ce laboratoire de la Modernité devenu banlieue tentaculaire. Le récit du film se situe également dans les coulisses, révélant la relation particulière que le New Jersey entretient avec sa propre Histoire.
Ce paysage est questionné au travers d’un film et de plusieurs sculptures hybrides réalisées lors de la résidence de l’artiste à la Friche la Belle de Mai (Marseille).
Co-produit par : le Casino Luxembourg, l’association Hidden Mother, avec la participation du CNC DICRéAM.
Synopsis : Septième et dernier épisode de The Unmanned, « a flood » se déroule en 1542 alors que les premiers conquistadors entrent dans ce qui deviendra plus tard la Silicon Valley. Explorant le passé colonial de la région, et entièrement généré et monté par un système d’intelligence artificielle autonome, ce film pour et par les machines montre le retour d’une intelligence sur son lieu d’origine et la mort des dieux animaux qui y vivaient. Fermant la série sur elle-même avec une machine entraînée exclusivement sur son premier épisode (« 2045 – La mort de Ray Kurzweil »), elle montre l’errance d’une vision inhumaine tentant de raviver le sens en cherchant sa propre image sur le cadavre des dieux.
Co-produit par le Casino Luxembourg, le Fresnoy studio national, l’association Hidden Mother, la fondation d’entreprise Ricard / Art contemporain.
Synopsis : Troisième épisode de The Unmanned et reproduisant à l’identique la structure de montage de « 1834 – La Mémoire de Masse », « The Outlawed » se déroule en août 1953 sur l’île de Corfou, en Grèce, à proximité du Club Méditerranée où Alan Turing passe son dernier été. Par un après-midi ensoleillé, le mathématicien et inventeur de l’ordinateur moderne, soumis à un traitement hormonal après avoir été reconnu coupable d’homosexualité, embarque sur un radeau de fortune pour étudier la morphogenèse des organismes marins. Alors qu’il explore la côte, le radeau s’éloigne progressivement. En l’absence de tout rivage, perdu en mer, une scène effondée se déploie.
Co-produit par le château de Chambord, dans le cadre de l’exposition « Georges Pompidou et l’art, une aventure du regard ». Ecrit par Fabrice Moonen
Visible au château de Chambord du 18 Juin au 19 Novembre 2017.
Co-produit par le casino Luxembourg, le Fresnoy, studio national des arts contemporains, l’association Hidden Mother. Avec la participation du Palais de Tokyo .
Synopsis : Sixième épisode de la série The Unmanned et partageant les mêmes mouvements de caméra que l’épisode « 1997 – The Brute Force », « Mil troi cens quarante huyt » revient sur l’apparition dans le ciel terrestre d’une comète en 1759 – validant ainsi le calcul et la prédiction rationnelle de son retour par l’astronome et mathématicien Edmond Halley. L’action du film bascule quatre siècles en arrière, en 1348, et se déploie autour d’une scène unique : la fuite et la mort d’un évêque et de sa cour dans une forêt en plein épisode médiéval de Peste Noire dont il se disait à l’époque qu’elle naissait dans la chevelure des comètes.
Co-produit par la Biennale d’art contemporain de Liverpool, le casino Luxembourg, le Fresnoy, studio national des arts contemporains.
Synopsis : Quatrième épisode de la série The Unmanned, « The Uncomputable » imagine l’échec de la construction d’une usine de prédiction climatique théorisée par le météorologue Lewis Fry Richardson en 1922 à Eskdalemuir en Ecosse. Immense globe terrestre inversé abritant 64 000 “human computers” sensés prédire par calculs le climat de la Terre.
Produit avec le soutien de la biennale d’art contemporain de Lyon, du CNC DICRéAM, du SCAN et de la FNAGP.
Synopsis : Cinquième épisode de la série The Unmanned, « La Mémoire de Masse » se déroule à Lyon en 1834 pendant la révolte des canuts. Appelées “sanglante semaine”, ces émeutes naissent en réaction à l’automatisation du travail par les métiers à tisser Jacquard et leurs cartes perforées, premiers systèmes à “mémoire de masse” permettant le stockage de motifs complexes. Ainsi s’inaugurent les mouvements de révoltes ouvrières du XIXème siècle, contre ce qui deviendra un jour l’informatique.
Produit avec l’aide des fondations Galerie Lafayette, Netwerk (Belgique) et le CIAP-centre d’art de l’île de Vassivières.
Synopsis : La Mesure Végétale prolonge une série de films initiés avec La Mesure Louvre (2011) et La Mesure Minérale (2012). Chaque film de cette série est une expérience cinématographique confrontant les fondements même de l’idée de musée, entendue comme la tentative délibérée de réduire le monde à la mesure standard de l’homme. Chaque film de la série opère un dé-cadrage de ces institutions et de l’expérience anthropocentriste qu’elle induit.
lien vers le making-of
Co-produit par French Quarter Film, avec le soutien du fonds MEDIA et de la télévision Suédoise. Sorti au cinéma en Suède en mars 2015.
Synopsis : C’est un peu par hasard que Lina Mannheimer, suédoise parfaitement francophone, découvrit la femme et le personnage Catherine Robbe-Grillet, intellectuelle, écrivaine, maîtresse de cérémonie SM et surtout, femme incroyablement libre. Deux années de recherches plus tard, la première a su convaincre la seconde de se laisser filmer. Il en résulte un film passionnant et surprenant, interrogeant toutes les représentations conventionnelles de la féminité et de la sexualité féminine. Sélections en festivals : CPH:DOX, SXSW (sélection officielle)
L’affiche officielle du film :
Site internet du film : La Cérémonie
Financé par la fondation SADEV Mali.
Synopsis : Bamako (Mali), quartier de Baco Djicoroni, novembre 2011 : la vie quotidienne d’habitants confrontés à l’insalubrité et à un accès difficile à l’eau. Trois portraits croisés et sensibles, entre colère, espoir et désespoir.
Synopsis : En japonais, do signifie » la voie » et in « l’énergie » et, à un second niveau de langage, l' »étirement ». Fondé sur les principes du tao – l’équilibre univrsel-, le do in est une technique d’automassage qui repose sur la stimulation des grandes fonctions du corps (respiration, circulation, digestion), par le biais des points d’acupuncture. En favorisant un rééquilibrage des énergies, il procure détente, bien-être et harmonie. Cette méthode que l’on peut pratiquer seul et en toutes circonstances, offre des résultats immédiats et durables, dans un but préventif ou curatif. Elle propose des exercices spécifiques (en cas de grossesse, de blessure, de fatigue installée) aussi bien que des mouvements destinés à entretenir sa forme et à prendre conscience de son corps, voie de la bonne santé physique et psychique.
Diffusion : édité en DVD chez Marabout.
Co-production : Emoticom Ag, Suisse.
Synopsis : Ce film en 3D stéréoscopique met en scène des explosions de bouquets de fleurs tournées en slowmotion, au ralenti extrême. Des fragments de fleurs colorées et de la poussière forme des compositions cadencées dans le temps – un feu d’artifice de fleurs. Tournage : 3D relief stéréoscopique, tournage à 1000 images/seconde avec 2 caméras phantom HD Gold. Durée : 2m30
Écriture, réalisation, montage : Bertrand Scalabre.
Diffusion dans le cadre de l’exposition » Otages de guerre » au Château de Chambord, d’octobre 2009 à octobre 2010.
Films produits en free lance
Diffusés dans le cadre de l’exposition « double Soleil » de Laurent Grasso à la galerie Perrotin du 6 Septembre au 31 Octobre 2014.
Production : Les Films d’Ici/La station animation. 12 films de 3 minutes témoignant de la rencontre entre graphistes célèbres 2D et jeunes créateurs 3D issus d’écoles de graphisme réputées Durée : 12 x 3 min.
Diffusion : Canal+ en juin 2010, au festival d’Annecy la même année et édité en coffret DVD.
« Puppet Mansion » De Vivien Ebran, Julien Geraert, David Lacaille, Victoria Jardine.
Illustrateur / scénariste : Les Jeanclode. Durée 4’09 / pas de dialogues.
Production : Les Films d’Ici, La Sation Animation, Canal +.
« T où ? » De Victoria Bruneel, Amaury Brunet, Ingrid Menet, Céline Seillé.
Illustrateur/scénariste : Placid.
Sound design : Gilles Clément. Durée : 4min10.
Synopsis : Ce pourrait être Paris, Londres, Tokyo ou New York : une grande ville moderne, cosmopolite, pareille à n’importe quelle ville d’aujourd’hui. Les gens s’affairent ou, au contraire, lanternent. Un jeune rappeur déambule, le walkman vissé sur les oreilles. Un automobiliste roule obnubilé par son GPS. Une femme s’acharne sur un guichet bancaire automatique. Des employés lorgnent en catimini des images pornos sur leurs ordinateurs. Autant de scènes burlesques et dérisoires qui illustrent nos quotidiens, dans un monde envahi par la technologie.
« Moskito Bravo » d’Alexandre Cuegniet, Paul Serrell, Émeline Chankamshu, Sarah Sutter. Durée : 3 min 56.
Synopsis : Une brève histoire du monde, racontée en trois minutes, avec pour point de départ un moustique exaspérant tournant autour d’une tête chauve.
Sélections en festivals : Festival de courts-métrages indépendants de Vienne en 2011, Festival du film francophone de Bratislava en 2011, Festival international de court-métrage de Louvain en 2010
Films produits pour Alain Fleischer (direction de production)
Documentaire sur l’aventure du Louvre Abu Dabhi, s’attardant longuement sur le travail des architectes et sa construction tout en abordant tous les autres aspects : scénographies, contenu des expositions, etc…
Co-produit par la fondation Bettencourt Schueller, dans le cadre de l’exposition Homo Faber à Venise du 11 au 30 Septembre 2018
Produit par le Fresnoy, studio national des arts contemporains.
Synopsis
Bernard Tschumi revient 20 ans après sur le projet phare que fut la conception du Fresnoy, studio national des arts contemporains à Tourcoing.
Produit par le Fresnoy, studio national des arts contemporains, co-produit par le Lam (musée d’art moderne de Villeneuve d’Ascq). Film installé dans le musée, narrant l’histoire de la donation Dutilleul Masurel.
Film commandé par le musée d’Angers à l’occasion de l’exposition « Curiosité(s), le goût de l’ailleurs » avec des chorégraphies de Daniel Dobbels.
Film commandé par la région Hauts de France dans le cadre de l’opération « la région des musées« .
Film commandé par la région Hauts de France dans le cadre de l’opération « la région des musées« .
Mise en scène : Alain Fleischer. Direction : Bernard Cavanna, avec le quatuor A4&+,
film commandé par Blaise Ducos, conservateur au département des peintures au musée du Louvre et commissaire de l’exposition « L’Europe de Rubens » au Musée du Louvre Lens. Lien vers l’événement
Film exhaustif et passionnant sur la création d’un musée de son idée originelle jusqu’à sa première année de fréquentation… Un film en 3 parties, commandé par la région Nord Pas-de-Calais. Production : Le Fresnoy, studio national des arts contemporains. Durée : 3h45.
« Une photographie de la maison » a été commandé à Alain Fleischer par la MEP à l’occasion de son quinzième anniversaire.
Films produits pour les artistes invités du Fresnoy, studio national
Avec Barbara Puggelli, Regina Demina, Eva Niollet.
Synopsis
Un homme est obsédé par une scène de la mythologie : celle où le chasseur Actéon surprend la déesse Diane nue au bain. Cette obsession l’enferme dans les livres et dans la répétition érotique.
La Reine de Némi à la cinémathèque française : http://www.cinematheque.fr/film/137070.html
Une interview de Yannick Haenel pour les inrocks : ici
Avec Joana Preiss, Sabrina Seyvecou, Brice Michelini, Simon Vesnels.
Production : Le Fresnoy, studio national des arts contemporains.
Image Agnès Godard.
Avec Alex Descas, Norah Krief
Texte d’après un texte de Christine Angot.
Synopsis : « Filmer les mots de Christine Angot, des mots qui disent ce que nous oblitérons. Je dis cela, oblitérer, peut-être qu’il y aurait un mot meilleur pour exprimer cet enchainement inévitable que pressent sans doute l’homme noir. Ce piège. » (Claire Denis, 2014)
Production : Le Fresnoy, studio national des arts contemporains. Coproduit par O SOM E A FURIA
Synopsis : Redemption est un film très simple entièrement réalisé avec des séquences retrouvées (en Super 8 couleur et en 16 mm noir et blanc). Le film est divisé en quatre parties. Dans chacune, nous entendons un monologue prononcé par une personne différente, dans une langue différente (allemand, italien, français, portugais). Ces quatre monologues, tout en ayant leurs propres caractéristiques, ont aussi un point commun: ils évoquent un moment, un épisode ou une période de la vie de leur narrateur marqués par un traumatisme émotionnel qui les a enfermés dans un schéma dont ils n’ont jamais pu se défaire. Ils parlent au présent, ils font parfois de brèves allusions à ce présent, mais ils parlent surtout du passé, de personnes qu’ils n’ont pas réussi à oublier, de gestes ou de mots qui n’ont jamais été accomplis ou prononcés. Ils se sentent coupables, ils parlent de fantômes du passé qui les hantent et les empêchent aujourd’hui de devenir la personne qu’ils voudraient être. (Panorama 15, Le Fresnoy, 2013)
Production : Le Fresnoy, studio national des arts contemporains/Les Films Hatari.
Production : le Fresnoy, studio national des arts contemporains/ Les films d’Ici. Diffusion : sur Arte. Prix : sélectionné au Festival de Locarno en 2010.
Production : le Fresnoy, studio national des arts contemporains/ Les films d’Ici.
Synopsis
Un ex-soldat israélien a participé à une mission de représailles dans laquelle deux policiers palestiniens ont été tués. Il cherche à obtenir le pardon pour ce qu’il a fait. Sa petite amie ne pense pas que ce soit si simple, elle soulève des questions qu’il n’est pas encore capable d’affronter. Le soldat témoigne volontairement devant la caméra tant que son identité n’est pas dévoilée. Le cinéaste, tout en cherchant la solution adéquate pour préserver l’identité du soldat, interroge sa propre conduite politique et artistique.
Sélections en festivals : Festival international du film de San Francisco en 2009, Festival international de Venise en 2009, Lussas, etc (…) Sortie au cinéma : 2009.
Films produits pour les étudiants du fresnoy (non exhaustif)
Sur les côtes du golfe Persique au sud de l’Iran, se pratique un rituel appelé Zâr, exorcisme musical qui guérit les « victimes du vent ». Selon cette croyance, il existe une force maléfique venue des vents, capable de pénétrer les corps fragiles. Une fois guéris grâce au rituel, les possédés, hommes ou femmes, deviennent Âhlé Hava.
Production : Les Fresnoy/Zorba Production. Musique : Scanner. Chef op : Guillaume Brault.
FESTIVALS
HOUSECORE™ HORROR FILM FESTIVAL 2013 – USA
Festival Tübingen-Stuttgart 2011 – Germany
L’étrange Festival Paris 2011 – France
Prix Ars Electronica 2011 – Austria
Split Film Festival 2011 – Croatia
Cannes film festival Short film Corner 2011 – France
Bucharest International Experimental Film Festival 2011 – Romania
Ca’Foscari Short film Festival 2011 – Italy
Festival National du court-métrage 2011 – France
Molodist Kyiv International film festival 2010 – Ukraine
Festival international shortfilm Interfilm Berlin 2010 – Germany
Festival International du film d’Amiens 2010 – France
Rencontres Audiovisuelles de Lille 2010 – France
Film Festival Animated Dreams 2010 – Estonia
Rencontres Internationales du film d’auteur en numérique 2010 – France
Festival national du film d’animation Bruz 2010 – France
Festival Temps d’Images 2010 – France
International Shortfilmfestival Shnit 2010 – Switzerland
International film festival Forli 2010 – Italy
Festival FIDEC 2010 – Belgium
Carrying on Luc Moullets unfinished screenplay about the theft of la pénélope, a camera created by Aaton and capable of recording equally well in 35 mm and digitally, LA ROUGE ET LA NOIRE is a film in kaleidoscope form. The portrait of Aatons founder, Jean-Pierre Beauviala creator, inter alia, of the time-code and the light cameras used by the New Wave (in particular the bush camera specially designed for Jean Rouch) is centered around the basic plot introduced by two women thieves who talk as voice-overs, and whose identities will only be revealed at the end. The film weaves its canvas through many different styles of imagery: Beauvialas private archives shot in 16mm, images that the artist produces in Aaton work areas, digital inlays of a little monster who metamorphoses on the screen. The latter, a variant hailing from the Aaton advertising icon of the cat on the shoulder, permeates and interferes with the film, embodying potential menace and representing the narrative thread. ..
Production Déléguée : Les Films du Haut d’un Arbre
Coproduction : Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains.
Durée : 15 min. Synopsis : Un homme se rend sur une île tropicale où il assiste à une cérémonie de retournement des morts. Cette expérience marque le début d’une transformation profonde de sa perception et de ses rêves. Il entreprend un périple et retrouve sa légèreté oubliée.
Sélection en festival : Festival international du cinéma indépendant IndieLisboa de Lisbonne – 2011
Production : Le Fresnoy. Durée : 12 min.
Production : Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains. Durée : 9 min 45. Actrice : Viola Groenhart. Synopsis : Ceci est l’histoire d’une jeune femme. Elle est en train d’aller à la gare pour prendre un train. On entend ses pas. On suit sa pensée. On suit son trajet : elle va reconquérir son amour disparu. On a déjà entendu ce genre d’histoire et on sait comment cela finit. Sélection en festival : Festival international du film de Rotterdam en 2010
Production : Le Fresnoy. Prix : sélectionné au festival les écrans documentaire en 2008.
Si vous voulez en savoir plus sur notre activité de production de films d’art contemporain n’hésitez pas à nous contacter
« C’est le secret d’une très vieille histoire, c’est le grand sujet : cueillir le rameau d’or, lever le voile d’Isis. J’aimerais que les « regardeurs » aient des oreilles, et qu’ils entendent qu’une parole parle au cœur de toute étreinte. Cette parole, si on l’atteint – si on la réveille – c’est la poésie. » (Yannick Haenel)